lundi 15 février 2010

Teatro na veia...

Jean-Louis Trintignant
Jean-Louis Trintignant, um atleta da palavra como diria Procópio
Um GRANDE, um SENHOR ATOR, desses que não se encontra todo dia
Daniel Mille, o acordeonista e o GRANDE Jean-Louis Trintignant

Adorei o cartaz do Avant-Seine teatro de Colombes, depois traduzo pra vocês

Virei freguesa dos subúrbios de Paris...agora fui a Colombes para ver Jean-Louis Trintgnant.
Para quem não está ligando o nome a pessoa, uma mini-biografia de Jean-Louis Trintignant.

Jean-Louis Xavier Trintignant (Piolenc, Vaucluse, 11 de dezembro de 1930) é um ator francês. Foi casado duas vezes; a primeira vez com a atriz Stéphane Audran, e a segunda com a actriz Nadine Trintignant, com quem teve três filhos: Marie Trintignant (nascida em 1962), Pauline (nascida em 1969) e Vincent (nascido em 1973).
Em 1956 participou de Et Dieu... créa la femme, de Roger Vadim, co-estrelado por Brigitte Bardot. Em 1962, numa passagem pelo cinema italiano, fez Il sorpasso, de Dino Risi. Conheceu a glória internacional em 1966, com o filme Un homme et une femme, de Claude Lelouch, com Anouk Aimée. No mesmo ano participou de Z, de Costa-Gavras, com Yves Montand. Em 1986 participou de Un homme et une femme, 20 ans déjà, a continução de Un homme et une femme.

Dizendo textos de Jacques Prévert, Boris Vian e Robert Desnos, Jean-Louis Trintignant é imbatível. Que prazer ver e ouvir um grande ator dizer belos textos...porque no Brasil não se faz mais isso???

Para quem quer saber um pouco mais - e domina a língua de Molière e de Descartes - eis um texto que fala do espetáculo:

Jean-Louis Trintignant lit Jacques Prévert, Boris Vian, Robert Desnos

mise en scène Gabor Rassov

Jean-Louis Trintignant, grand amoureux de littérature, nous invite ici à redécouvrir trois grands poètes du XXe siècle. Un magnifique voyage dans les oeuvres de Boris Vian, Robert Desnos et Jacques Prévert dont l’acteur dit qu’il l’a « amené à la poésie ».
Quinze textes tour à tour drôles, noirs, grinçants, engagés, que la célèbre voix de Jean-Louis Trintignant, familière et amie, fait résonner sur scène.
Entre Prévert et Desnos, de vingt ans plus vieux que lui - tous deux sont nés en 1900 - Boris Vian fait un peu figure d’enfant terrible, plus loin lancé dans l’adolescence du langage et de la vie. Mais chez ces trois-là, une même fantaisie verbale ensemence des imaginations profondément ancrées dans un quotidien soudain devenu poétique, chamboulé par la liberté des rêves. Chacun d’entre eux, à des titres divers, a participé du mouvement surréaliste, ce dont témoigne l’incessante révolution des mots au travail dans leurs oeuvres.
Mais le côté bon enfant du Prévert en casquette, pas plus que les clubs de jazz enfumés où Vian donnait de la trompette ne parviennent à effacer l’ombre grave d’un Desnos déporté à Buchenwald et emporté en 1945 par le typhus. Parce que le monde tout entier est entré dans leurs poèmes et que les grandes lumières ne sont jamais si vives qu’en regard des grandes obscurités.

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